Les députés LFI, PS et une partie des députés Renaissance ont décidé de ne pas participer à un match de football caritatif, mercredi soir, pour protester contre la présence de parlementaires RN dans leurs rangs. Une décision qui a immédiatement fait polémique.
La politique s’invite aussi sur les terrains de foot . Mercredi 28 septembre, des députés et des anciens joueurs professionnels comme Sonny Anderson ou Christian Karembeu doivent participer à un match de football dont les gains seront reversés à l’association « e-Enfance », qui lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, avec le numéro national 30 18.
Mais à la veille de la rencontre qui se tient au stade Emile Anthoine, dans le 7e arrondissement de Paris, au pied de la tour Eiffel, des députés La France insoumise (FI) et PS ont décidé de boycotter la rencontre pour protester contre la présence de députés du Rassemblement national (RN), entraînant des réactions en cascade d’autres partis. Et posant, une fois de plus, la question de la normalisation du parti d’extrême droite. Quoi qu’il en soit, le match aura bien lieu. Selon Pierre-Henri Dumont, l’un des trois capitaines de l’équipe, le boycott ne concerne pas plus d’une dizaine de députés, sur 34 inscrits. Franceinfo vous résume en cinq actes cette polémique politico-footballistique.
Finalement, c’est non. Mardi 27 septembre, Le Parisien révèle que les députés de LFI décident de laisser leurs crampons au vestiaire pour protester contre la présence de quatre députés du Rassemblement national, dont Philippe Ballard et Julien Odoul. Une première pour l’équipe de France des députés, qui, jusqu’à présent, n’accueillaient pas des parlementaires d’extrême droite.
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